Voilà un titre tout trouvé pour évoquer mes dernières sessions pêches consacrées à la truite, un poisson qui m'attire et me fascine tant. Les rivières présentant encore en ce début d'été des débits importants (proche du débit moyen inter annuel), je me suis dit qu'il fallait en profiter. Alors j'en ai profité, au point que j'en ai même oublié l'ouverture du black-bass...

Pendant de longs instants, j'ai bien cru qu'il n'y aurait rien à retenir de cette sortie ; à part peut-être les averses qui n'ont cessé de s'abattre sur mon ciret, les niveaux d'eau trop importants et la difficulté à pêcher cette Haute Rivière d'Ain. Pour débuter cette session, j'avais choisi de pêcher un secteur que j'avais délaissé depuis de longs moments.

Il me démangeait de retourner voir la Haute Rivière d'Ain, ses truites et ses paysages. La pêche dans les plans d'eau ou les grandes rivières canalisées de mon secteur, c'est bien. Il y a du poisson et des bonnes conditions pour pêcher mais je me sens vite lassé par ces grands milieux artificialisés à l'habitat assez monotone : pas de courant ou alors très homogène, quelques habitats en berge et de grandes zones profondes dans le chenal.

Le 1er samedi du mois de juin se déroule l'ouverture de la pêche aux poissons carnassiers (brochet et sandre) sur la gravière de Fleurville (71). Cette ouverture est décalée et retardée pour permettre une meilleure protection du sandre pendant sa période de reproduction.