J'ai attendu quelques temps avant de retrouver les bords de rivière pour pêcher la truite. Comme peut-être certains d'entre vous, j'ai laissé passer la cohue des premiers jours après ouverture. Pour ceux qui suivent mes petites histoires de pêche, je me suis d'abord concentré sur les corégones des lacs Jurassiens.
Mais le printemps est maintenant arrivé. Entre recherche des truites et des morilles, mon coeur balance. L'envie d'arpenter les berges de la Haute Rivière d'Ain a donc été plus fort que tout.
Si l'envie était bien là, j'avais néanmoins quelques incertitudes sur la réussite de ma sortie ; tant pour ce qui concerne les morilles que pour la truite.
Ces dernières années, la Haute Rivière d'Ain a bien souffert et j'ai maintenant le sentiment que les poissons se font rares. Les années précédentes, mes sorties "truite" sur la Haute Rivière n'étaient jamais bien grandioses.
Pour ce qui concerne, les morilles, je débute. Du coup, j'ai encore bien peu de repère tant sur les lieux de prospections que sur les périodes préférentielles.
Mais qu'importe, le soleil et la douceur printanière étaient annoncés. C'est déjà beaucoup en cette sortie d'hiver.
Comme à mon habitude, je ne me suis pas levé. Je suis donc arrivé sur zone à 11h00. J'ai commencé par traquer les morilles pendant 1h30. Cette traque a été sans succès. Peut-être, était ce trop tôt? L'année dernière, la même zone m'avait apporté quelques petites surprises, mais c'était 10 jours plus tard.
J'ai pris le temps de manger de faire une petite sieste au soleil et à 14h00, j'ai pris la canne pour rechercher les gros poissons de la Haute Rivière d'Ain. Ma tactique était simple. Pas de temps à perdre sur les demi postes (plat lent profond), je souhaitais me concentrer exclusivement sur les zones courantes.
Je n'étais pas super confiant et pourtant dès le deuxième lancé , je ferrai mon premier poisson. Une chandelle et le voilà dépiqué. Quelques dizaines de mettre plus en amont, mon leurre se faisait à nouveau attaqué. Je n'imaginais pas touché aussi rapidement, autant de poissons!
A trop les manquer, j'allais peut-être le regretter!
Et bien non! après une bonne heure sans touche, dans un gros courant, j'ai d'abord penser être accroché dans les herbes du fonds de la rivière, avant de comprendre. J'avais piqué une truite et rapidement je devais essuyé les rush d'un beau poisson profitant des veines d'eau les plus puissantes de la rivière.
Le combat n'a pas été très long, mais la belle a bien essayé de me fausser compagnie en allant se mettre dans une branche. Par chance, j'au réussi à m'en sortir et mettre la truite à l'épuisette.
Après avoir continué à prospecter une partie de la zone, j'avais prévu de me rendre plus en aval sur le parcours pour essayer un secteur prometteur. Mais arrivé sur place, la zone était occupée par 3 pêcheurs.
Il était 17h00 et je n'avais pas envie de reprendre la voiture pour tenter une autre zone de la rivière, je suis alors rentré à la maison.
Je reviendrai bientôt, j'ai encore ces morilles à trouver.
Rem
