Pour changer un peu, j'ai choisi d'évoquer dans cet article les résultats d'un travail scientifique que j'ai eu l'occasion de découvrir lors d'un colloque sur la continuité écologique. Pour tout dire, c'est une petite vidéo d'une vingtaine de minutes que j'ai partagé. Loin de moi l'idée, de vous ennuyer avec du travail scientifique complexe et difficile à digérer. J'ai trouvé cette présentation très passionnante alors j'ai voulu vous l'évoquer.
Le froid de ces derniers jours a entrainé le gel de nombreux ruisseaux et rivières. En voyant certains cours d'eau pris par les glaces, je me suis souvenu de certains échanges que j'avais pu avoir lors de la réalisation et de la rédaction du suivi piscicole d'un parcours de pêche à la mouche en No kill truite sur le Méchet (rivière du Morvan). Certaines conditions météorologiques et hydrologiques extrêmes peuvent avoir des répercussions sur le développement en milieu naturel des œufs et des tous jeunes alevins de truite commune.
S'il y a bien un poisson qui fait parler et couler beaucoup d'encre actuellement, c'est le silure. Rarement une espèce piscicole n'a suscité autant de passion et de rejet au sein de la communauté des pêcheurs. Entre ceux qui le respectent plus que tout et ceux qui souhaitent absolument sa fin, il y a un monde.
La perche (Perca fluviatilis) est un poisson bien connu. Assez abondante dans nos eaux de France Métropolitaine, elle reste plutôt facile à capturer à la ligne. Du vers de terre, au vers de vase, en passant par le vif, les leurres souples, les poissons nageurs, les cuillères tournantes, les cuillères ondulantes, les nymphes, elle "croque" plus ou moins tous ce qui lui passe sous le "nez". Elle est, au même titre que le sandre et la grémille, un représentant de la famille des percidés. Mais quand est il précisément de son régime alimentaire?
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