Il arrive parfois qu'on ait la certitude d'avoir trouvé le leurre idéal, celui qu'on regrette de ne pas avoir assez utilisé tant il fait la différence. C'est bien ce que j'ai cru qu'il m'était arrivé dernièrement. Avec toutes ces pluies, ce temps orageux et des eaux teintées, j'avais choisi d'aller faire un tour à la truite en ruisseau. Bien m'en a pris.
Avec un tel vent, je n'avais pas l'attention de sortir le kayak. Les dérives sur la Seille n'auraient pas été bien contrôlées. Quant à la Saône, on n'était pas loin des conditions de tempête. Alors je me suis rabattu sur un plan B. Par vent du sud, les silures sont souvent actifs. Pas loin de chez moi, coule une rivière de taille modeste bien peuplée en silure et en brochet.
Je viens de profiter de 15 bonnes journées de vacances printanières. Et cette fois, j'ai pu en profiter sans être emmerdé par les restrictions liées au covid 19. Si toutes mes vacances pêche avaient été remises en cause en 2020, cette fois-ci c'est passé nickel.
Pour ne pas changer, j'ai fait l'ouverture de la pêche à la truite sur une de mes rivières de coeur : la Haute Rivière d'Ain. Chaque année je la retrouve. Ces derniers temps, elle a beaucoup souffert. Pollutions agricoles chroniques, sécheresses et canicules ne l'aident pas à se porter au mieux, mais qu'importe, je l'aime beaucoup.
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