Un fois n'est pas coutume, je suis retourné sur la Haute Rivière d'Ain, en espérant trouver des truites un peu plus actives que lors de mes dernières sorties. En ce début avril, le temps est enfin printanier. Du soleil et de la douceur ont été annoncés pour cette petite journée de pêche. La rivière est encore assez haute en raison des pluies importantes de la semaine dernière.
Arrivé, tranquillement le matin, j'ai attaqué ma pêche vers 10h00 sur un secteur que je pratique peu, mais que j'avais essayé lors de ma dernière sortie. Il est toujours bon d'avoir quelques repères pour espérer être efficace.
Après quelques postes, j'ai rapidement touché un premier poisson. Avec le courant, et les niveaux d'eau importants, il n'était pas possible de descendre dans l'eau pour maitriser la truite.
La galère! Ces poissons sont plein de vigueur et de force. Avec un débit soutenu, c'est jamais gagné et les décoches pourraient être nombreuses si les poissons venaient à mordre.
Après quelques gros coups de têtes et un petit rush d'une dizaine de mètres, j'ai pu contrôler la truite et la ramener à l'épuisette. En cherchant mon appareil photo, la maline a profité de ma maladresse pour se sauver. Tant mieux pour elle, elle a vite retrouvé sa liberté.
Puis, je ne vous cache pas que j'ai galéré. Etant légèrement malade, un peu fatigué et contraint de pêcher depuis la berge dans les saulaies, les épines ou autres arbustes des rives de la rivière d'Ain, j'ai peiné à pêcher propre. Quand on ne connait pas bien un secteur, ces conditions sont encore plus pénalisantes car on s'égard à pêcher l'impossible.
J'ai donc décidé de retourner sur une portion qui m'avait réussi lors de ma dernière session. J'ai choisi de pêcher la zone où j'avais manqué cette belle truite qui s'était fait la belle en se réfugiant sur une branche au bord. Chose assez surprenante, j'ai retouché un poisson à la vigueur très similaire au même endroit. Après un départ violent sur une quinzaine de mètres, j'ai décidé de brider le poisson pour pas qu'il ne file dans le rapide plus en aval. La truite s'est alors calée en bordure et à remonter le courant. Descendu dans l'eau, je suis allé à sa rencontre. Elle s'était mise dans une branche. Arrivé sur la branche, j'ai vite compris que la truite s'était décrochée. C'était la même branche que la dernière fois. Décidément...
Le poisson était encore là. Sous la branche, mais plus au bout ma ligne... J'ai pris le temps de l'observer quelques instants : un beau poisson d'une cinquantaine de centimètres. Puis elle est repartie en milieu de rivière.
Ayant envie d'ailleurs, j'ai changé de secteur. Mais la pêche est restée tout aussi difficile. En deux heures de temps, je n'ai touché qu'une seule truite.
Et devinez quoi...
Elle s'est décroché en milieu de rivière. C'était tout sauf un monstre, mais j'aurai bien aimé la voir.
En milieu d'après-midi, je suis rentré à la maison. Fatigué mais malgré tout heureux d'avoir profiter de la rivière, de la douceur, et de quelques rayons de soleil.
Rem
Si un de ces 4 l'envie te prends de découvrir le Haut Doubs, n'hésite pas à faire signe.
Bien chouette ton blog. J'avoue, je ne connaissais pas. J'aime beaucoup, les photos et l'esprit. Je vais suivre tes aventures maintenant.
Chouettes reports et coins que je pratique également.
Peut être se croisera-t-on au bord de l'eau.
Halieutiquement,
Rom1