Le mois de juillet se termine doucement. Il fait un peu moins chaud et de petites pluies viennent même agrémenter les journées. En pleine sécheresse, il y a bien longtemps qu'on attendait cela. Malheureusement, ces précipitations sont encore trop justes pour redonner un peu de débit à la plupart des rivières de mon département ; la Saône-et-Loire. Mais je ne vais pas vous détailler la situation hydrologique des cours d'eau de ma région, mais vous parler simplement d'une petite sortie pêche sur la Loire où j'ai pu pleinement redécouvrir l’efficacité des bonnes vieilles cuillères ondulantes.
Voilà quelques jours que je suis en vacances. J'ai donc eu l'opportunité de faire de nombreuses, mais courtes sorties de pêche. D'abord sur la Vieille Seille, tout proche de chez moi où je me suis méchamment ramassé en ne réussissant à capturer que quelques rares mini black bass. Puis sur le canal de Roanne à Digoin, où j'ai non sans mal "débroucouiller" grâce à une mini perche et un mini sandre.
Et enfin sur la Loire, où sans faire de miracles et en ne sortant que des petits poissons, je me suis bien éclaté.
L'affaire avait pourtant bien mal démarré. Un vent de fou et de grandes quantités d'algues filamenteuses en suspension (lâchers d'eau du barrage de Villerest), rendaient la pêche très compliquée, voire même impossible (algue développée très certainement pendant les épisodes de fortes chaleurs).
Grâce à mon fidèle popper (un splasher de la marque Sébile) , je réussissais non sans mal à capturer deux petits chevesnes pendant que mon père ne parvenait pas à débloquer le compteur.
Le lendemain, l'affaire allait un peu s'améliorer.
La Loire avait baissé et le fleuve charriait un peu moins d'herbes et algues. Mais toujours trop pour pêcher aux poissons nageurs, il fallait donc trouver d'autres solutions (leurre souple, leurre de surface). Il fallait car les poissons semblaient actifs. Le flux d'ouest plus frais et porteur d'une petite dépression devait plaire aux poissons. Enfin je le présentais.
Après plusieurs essais infructueux à la lame, en raison des herbes prises dans le fil ou le leurre, je réussissais, une, puis deux, puis trois animations avant un toc bien perceptible. Malheureusement le bas de ligne était coupé instantanément à la touche. Pour une fois que je parvenais à faire évoluer mon leurre sur plus de 10 mètres. La seule lame de ma boite...
Mais la situation s'améliorait. Si le vent était toujours assez fort, de moins en moins d'herbes et d' algues étaient transportées par le courant
Après de longs tâtonnements, je décidais de tenter le coup à la cuillère ondulante. Je ne pêche quasiment jamais avec ce leurre et c'est très certainement une erreur.
En lançant loin, je pourrai pêcher les bordures d'en face légèrement abritées du courant. Au premier lancer, ce fut un poisson : un premier chevesne. Avant que les touches ne s'enchainent. Surtout des chevesnes qui attaquaient le leurre à la descente.
Mais en parcourant plus de linéaire et en variant les postes, je prenais aussi quelques perches et décrochais un gros poissons que je ne réussissais pas à maitriser dans le courant. Au final j'ai compté plus de 20 chevesnes capturés pour 5 perches.
Un très bon moment passé au bord de l'eau que je vous laisse découvrir en quelques images.
Rem
