Initialement, il était prévu que j'aille rendre visite aux Gardons Cévenoles à l'occasion d'un week-end prolongé que j'avais imaginé de longue date. Je souhaitais entre autre faire de la photo subaquatique sur les Gardons Cévénoles. Mais des contraintes professionnelles m'ayant obligé à travailler le samedi, j'ai préféré repousser mon week-end en Lozère pour me concentrer sur des rivières plus proches de la maison. Ainsi je limitais les temps de route pour profiter au maximum des bords de rivières.
Comme bien souvent j'ai hésité entre la rivière d'Ain et la Bienne. Finalement, je me suis rabattu sur la Bienne pour 2 jours de pêche ; rivière que j'ai encore très peu pêchée depuis le début de saison.
Sans avoir fait des sessions mémorables, je pense avoir bien choisi car les truites étaient au rendez vous de ces deux journées.
La première journée a été plus contrastée, j'ai passé de longs instants à pêcher les plats, jusqu'à ce que je comprenne que les poissons réagissaient mieux dans les courants. Pour tout dire, c'est une connaissance rencontrée au bord de l'eau, ce jour, qui m'a mis la puce à l'oreille. Pendant que je pêchais les lisses sans succès, il avait réussi le matin une belle pêche en nymphe à vue dans les zones des courants au milieu des pierres. Merci Bastien pour le tuyaux.
L'après midi, j'ai donc changé le programme et insisté sur les radiers et les zones de courants avec des petits poissons nageurs très adaptés à ce type de faciès d'écoulement. Pour tout dire j'ai pêché presque exclusivement au Spearhead Ryuki 50S de la marque Duo. Je n'ai pas fait une pêche miraculeuse, mais les touches étaient plus nombreuses et quelques poissons sont venus à l'épuisette, dont le le plus gros faisait une petite cinquantaine de centimètres.
Le lendemain, c'est aux premières heures du jour que je me suis rendu à nouveau au bord de la Bienne. Les petits orages et pluies de la veille avait fait monter quelque peu le cours d'eau. Pour ne pas changer de tactique, j'ai à nouveau pêcher les zones de courants avec mes spearhead ryuki. Les truites se tenaient souvent en limite de courant sur la berge opposée. En multipliant les lancés et en peignant le plus fin possible la rivière, j'ai touché de nombreux poissons et pu prendre quelques jolies truites.
Voici la suite en image
Ces instants au bord de l'eau m'ont une nouvelle fois encourager à continuer de profiter de la saison pour retourner pêcher les truites. Mais ma prochaine destination sera surement la Haute rivière d'Ain ; rivière peut-être un peu pus difficile à pêcher,mais à mes yeux tellement plus belle et sauvage que la Bienne.
Rem
Du poisson sur la Bienne, il en reste mais il est méfiant. Ils se méfient particulièrement des moucheurs
Que de belles images, de belles truites.....
J'ai toujours un peu peur d'aller sur la Bienne à cause du nombres de pêcheurs....mais bon, il reste encore du poisson!!!! Bravo...