Les vacances d'été ont débuté. Je profite de ces instants de repos pour passer du temps proche de mes rivières de coeur : la Loire et la Saône. En cette longue période de sécheresse, il me semble n'avoir jamais vu la Loire aussi basse. Pour la Saône l'impression est quasi la même.
La pêche reste difficile en ce moment. Les eaux sont très chaudes et claires. Sur la Saône, les perches sont plus ou moins coopératives. Elles ne sont pas bien grosses, mais c'est déjà ça. Par contre, pas moyen de dénicher un chevesne, ils ne se tiennent pas sur les bordures et sous les arbres.
Sur la Loire, la pêche a été plus intéressante. Certes faire mordre une perche est difficile, mais les chevesnes sont présents et attaquent les leurres de surfaces. Les petits brochets aussi sont "joueurs". Il semble que la reproduction n'est pas été mauvaise sur mon secteur de pêche. Avec ces eaux très basses, j'ai pu repérer un banc de hotus et des barbeaux fluviatiles.
J'adore pêcher les barbeaux. Aux leurres, la pêche de ce poisson est assez aléatoire, mais parfois, il arrive qu'on puisse en attraper un. Souvent j'opte pour une petite écrevisse en plastic et j'essaie de leur passer non loin du "museau". Et là boumm, ça a marchait, je me suis retrouvé atteler à un beau poisson d'une soixantaine de centimètres.
Pour clore ce petit article, il m'est arrivé un truc assez étrange. Je n'avais jusqu'alors jamais pris un aspe. Et pourtant ce n'est pas faute d'avoir essayer sur la Loire. Voilà l'affaire est dès lors réglée. En pêchant à la cuillère ondulante, j'ai attrapé ce petit aspe. C'est tout petit mais c'est mon premier.
Ce qui est étrange c'est qu'il m'est arrivé exactement la même chose sur la Saône, deux jours après. Mon petit leurre de surface s'est fait gobé à la tombée par un petit aspe.
Ce poisson semble s'installer petit à petit sur mes spots de pêche.