Voilà déjà plusieurs sorties kayak, où j'insiste à pêcher le sandre en rivière. L'hiver s'installe doucement sur ma région et malgré le manque d'eau généralisé, certaines des rivières toute proche de chez moi, ont vu leur débit augmenter à plusieurs reprises.
Certes nous étions encore assez loin d'atteindre les débits de crues de fréquence biennale... Mais bon ça semblait déjà intéressant pour mettre en activité les poissons.
Je n'ai pas toujours pu caler mes sessions dans les meilleurs fenêtres hydrauliques et je n'ai peut-être pas toujours choisi les meilleurs spots... Mais normalement j'aurai dû rentrer du sandre.
J'ai volontairement choisi de fuir les gravières de Saône les plus proches et les plus productives car j'avais déjà pas mal pêché ces milieux dès le début octobre. Je commençais à me lasser de pêcher les mêmes poches d'eau.
J'ai donc beaucoup pêché la Seille. Je sais qu'elle reste bien peuplée en Sandre.
Je n'ai cependant pas fait de miracles. J'ai touché du petit, du petit et encore du petit...
En m'exprimant ainsi, on pourrait croire que j'ai fait beaucoup de poissons, mais même pas. Dans une demi-journée quand je réussissais à attraper 3 ou 4 petit sandres c'était déjà pas mal.
Mais dans cette monotonie halieutique hivernale, un poisson m'a bien faut plaisir en me procurant de belles sensations : des grosses touches bien sèches et de beau combat. Le silure!! Heureusement qu'il est là dans nos rivières navigables, canalisées, plates et artificialisées car sinon on s'ennuierait parfois . C'est un poisson assez fantastique quand on aime la pêche.
Rem