L'automne est là depuis un moment déjà. Mais il fait encore très chaud et le niveau des eaux est plus bas que celui qu'on observe au mois d'aout. Je crois bien n'avoir jamais vu la gravière de Fleurville aussi basse à cette saison. En surface, l'eau est à 16°C et une fois passée les brouillards matinaux, le soleil est bien présent.
Qu'importe, j'ai bien envie de démarrer ma saison de pêche en verticale même si les conditions ne semblent pas optimales.
Mais bon, il faut bien essayer.
J'ai la journée devant moi. Si rien ne donne sur Fleurville à l'issue de la matinée, j'irai voir ailleurs.
Arrivée sur zone avec un épais brouillard, je constate que quelques pêcheurs ont été plus matinaux que moi. Sur l'eau, il y a déjà quelques barques.
Très rapidement, j'enregistre les premières touches. Soit je ne suis pas réveillé, soit c'est tout simplement "inférrables". J'essai quand même, mais je brasse plus d'air que je ne suis efficace.
La matinée avance et les touches se font rares. C'est le calme plat.
Alors que je m'occupe à faire quelques réglages sondeurs, j'encaisse une jolie touche. Bien que je ne sois pas très attentif je ferre quand même par réflexe. Par chance, le poisson est piqué, mais il se décroche arrivé en surface. C'était un sandre d'une quarantaine de centimètres.
Puis, sur le coup de midi, je vais sortir un petit brochet.
Les choses s'accélèrent. Après une très belle touche, je dépique un glane qui m'aura laissé plein de mucus sur mon bas de ligne. J'enregistre encore quelques touches jusqu'à ce que je pique le poisson du jour : un sandre de plus de 70 cm.
La fin d'après midi est pus calme : quelques petites touches et cette belle brème.
Finalemment je serai resté toute la journée sur Fleurville, mais pas sur que j'y retourne aussi tôt. Tout dépendra de la météo...
Rem