Les débits sont encore très faibles, les eaux sont encore trop chaudes, mais nous sommes à la Toussaint. Il est donc temps de débuter la saison de pêche en verticale et de rechercher activement les poissons de la famille des percidés dont le sandre.
Pour ce week-end de Toussaint, j'ai l'opportunité de faire deux petites sorties sur des gravières de Saône. Comme déjà dit les eaux sont encore chaudes (environ 13°C), mais les poissons se sont déjà rassemblés en masse. Les boules de poissons blancs occupent toutes une partie de mes plans d'eau de prédilection.
Sur la première sortie, je ne vais pas m'en cacher, j'ai fait "brocouille".
Dans ces cas là, comme on dit chez les Sioux Pêcheurs :
"Dans la vie il y a ceux qui prennent du poisson et ceux qui font bredouille."
Néanmoins, j'ai décroché très certainement un sandre de taille modeste et cassé sur un très gros poisson qui avec sa puissance à tracter le kayak sur des dizaines de mètres. La touche était anodine et me laissait penser à un sandre mais au regard de la force, de l'endurance et des quelques coups de queue de ce poisson, il est beaucoup plus probable qu'il s'agissait d'un beau silure.
Fort de ces deux échecs, j'ai donc décidé de retourner tenter ma chance. Cette fois-ci, la météo était plus que clémente. Un soleil généreux a réchauffé l'atmosphère pendant toute cette deuxième après midi de pêche.
Les touches ont été assez nombreuses, mais la plupart du temps il s'agissait de tout petit poissons assez "timides"; très certainement des petits sandres peu agressifs. J'ai d'ailleurs décroché de nombreux poissons avant de réussir à capturer ce "baby sandre".
Un peu plus tard en fin d'après midi, alors que je posais ma canne pour remettre une veste, j'ai eu la chance de croiser un poisson de taille beaucoup plus intéressante. Après avoir remis ma veste, repris ma canne et fait quelques animations beaucoup plus sèches que d'habitude, sur une touche assez banale, j'ai ferré un joli sandre qui m'a gratifié d'un chouette combat.
Ce poisson très nerveux et vigoureux s'est très vite échappé de mon épuisette, tant et si bien que je n'ai réussi à le prendre en photo qu'une seule fois. Finalement c'est tout aussi bien pour lui, il est retourné bien vite dans son élément sans subir toutes ces manipulations nécessaires à la réussite de quelques belles photos.
La saison démarre plutôt doucement mais je ne vais pas me plaindre...
Rem