Deuxième journée de mon séjour. Il fait un temps plutôt sympa même si le vent souffle par instant. Je retourne de bon cœur autour des Rochers des Deux Frères pour continuer à pêcher en traine en kayak. Si la météo et la mer le permettent, je n'exclue pas essayer d'autres techniques. J’ai toute la journée devant moi.

 

 

Il faut que j’en profite avant que le temps ne se dégrade. Un épisode de pluie cévenole est annoncée dans 48 heures.

 

C'est parti.

Pendant toute la matinée, je ne vais pas réussir à toucher de poisson en traine. Alors pour me reposer un peu, je profite d’une mer relativement calme pour essayer de pêcher différemment.

 

Je me laisse dériver et pêche en madai jig et en casting jig (pêche en jigging). C’est en casting jig que je touche le plus de poissons.  Girelles, serrans écritures, serrans chevrettes, labres et sparaillon se laissent attraper plutôt facilement. Les prises s'enchainent...

C’est bien sympa tout ça mais la taille des poissons ne laisse guère place au combat.

 

Aussi je retourne faire un peu de traine après le repas du midi, englouti rapidement sur  le kayak.

 

Avec un peu d’effort et encore quelques kilomètres de parcouru à la force des jambes, j’arrive enfin à toucher un poisson digne de ce nom : une thonine. Ma première !!

 

 

 

J'en profite aussi pour faire de la promenade et vais accoster dans une minuscule crique pour faire une petite sieste bien méritée. Seul au monde, sur cette toute petite plage de galet, j'apprécie l'instant.

 

Sur le soir je reprends intensivement la traine. Je vais d’abord toucher deux poissons simultanément. Les yeux plus gros que le ventre, j’essaie en changeant de canne de combattre les deux poissons par alternance. Il aurait été surement préférable que je fasse un choix puisque je vais perdre les deux poissons bleus.

 

La mer commence à se former et je prends des vagues dans la figure. C’est assez rigolo mais physique. Le soir arrive et les poissons continuent à être actif, je vais toucher deux poissons qui vont me gratifier de supers combats.

 

 Avant la nuit, je rentre à la plage et vais me reposer au camping.

Les prévisions météo ne sont pas bonnes. Pluie et vent sont annoncés. Je vais choisir de me lever très tôt le lendemain et ne pêcher que le matin avant que le vent ne soit trop fort.

 

6h00, le réveil sonne. Je suis fatigué mais me lève avec joie pour retrouver la mer une dernière fois.

Après un petit déjeuner vite avalé, j’arrive sur la plage qui me fait office de mise à l’eau.

 

Aille!!! 

il y a déjà du vent et des vagues.

Je vais pêcher toute la matinée dans ces conditions difficiles. J’ai pris l’habitude et arrive à bien maitriser la mer. Mais je ne trouve pas les bonites malgré des passages répétés sur les zones d’activités.

Pour me reposer, je reprends donc  un peu la pêche en jigging.

 Avec les vagues, rien n’est simple et je n’arrive toujours pas à toucher plus gros. Je prends tout de même un petit denti.

Au final j’essaie une énième fois de passer en traine là ou ça tape. Les jambes sont lourdes. Je me lasse un peu jusqu’à la délivrance : la dernière bonite du séjour.

 

Il est alors l'heure de rentrer au camping et de prendre quelques instants pour ranger le matériel avant l'arrivée du mauvais temps.

Tout ces moments intenses ne me font pas regretter mon choix de "pêcheur en  kayak". Ce n’est pas l’embarcation la plus simple pour prendre du poisson car il est bien difficile de couvrir de grandes distances et il est impossible de pouvoir se déplacer à grande vitesse.

Mais que de sensations, que de bonheur d’être sur l’eau et de piquer de beaux poissons. C’est parfois un peu compliqué mais c’est toujours l’aventure.

Si je peux, je reviendrai vite.

 

 

Rem


 

 

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