Voilà un titre d'article qui ressemble étrangement au précédent. Normal, en cette période estivale j'ai décidé de me concentrer à nouveau sur la Saône que j'avais jusqu'alors quelque peu délaissé. Cette fois-ci, je suis parti découvrir un secteur qui m'est peu connu : la Saône entre le barrage d'Ormes et Tournus.
Arrivé sur la voie qui longe la Saône, je m'aperçois que la rivière est encore montée. Je m'interroge même sur la possibilité de faire du kayak dans de bonnes conditions. Il y a toujours moyen de sortir le kayak quelque soit les niveaux, tant qu'on ne dépasse pas la crue biennale . Mais les dérives sont rapides et il faut sans cesse pédaler. Bref les conditions de pêches peuvent vite devenir galère.
Autre problème, la mise à l'eau est squattée par nos amis du Jet ski. Il va donc falloir que je trouve un autre secteur. Avec le kayak c'est plutôt pratique, car nous ne sommes pas trop contraint pour mettre à l'eau.
Je finis par trouver une place très dégagée où la berge est en pente douce, ce qui va faciliter le débarquement du kayak. L'endroit est même presque mieux que la mise à l'eau "officielle".
A cet instant, je ne le sais pas encore mais cette place est bénie .
Je sors de la voiture. Le courant est fort, l'eau est teintée. Il n'y a vraiment rien qui m'incite à descendre le kayak, j'hésite même à rebrousser chemin et à retourner en Seille.
Une chose me rassure, j'aperçois quelques chasses de perches.
Après avoir mis à l'eau, l'activité des perches continue. J'aperçois même une grosse ablette en surface qui nage difficilement après avoir été pourchassée et abimée par une meute de perche.
Je commence aux poissons nageurs (crankbait et jerkbait). Rapidement j'enregistre les premières touches et les premiers poissons viennent me rejoindre au kayak. Ce sont d'abord de petits poissons. Par vagues les chasses s'intensifient.
Je reste à proximité de la voiture pendant de très longues minutes. Je scrute la Saône mais l'activité semble rester cantonner dans ce secteur. Les poissons continuent à mordre, mais il faut varier les leurres pour toucher du poisson. Les touches manquées sont nombreuses et à chaque fois il semble que cela contribue à rendre les poissons plus méfiants.
Après une bonne heure et demie de pêche et de nombreuses perches (beaucoup de petites), l'activité s'étant restreinte, je décide de partir faire un tour et aller voir ailleurs. Pendant une heure je prospecte d'autres secteurs sans la moindre touche.
Je finis donc par retourner sur le premier secteur de pêche.
Les chasses ne sont plus visibles,mais je prends encore quelques petites perches.
Alors que la pluie s'annonce et que les premières gouttent tombent non loin de là. Je touche un poisson un peu plus gros.
La pluie étant proche, je finis par plier le matériel. Finalement toute ma pêche s'est faite à moins de 50 mètres de la voiture. Bien sur il n'y avait pas de très gros poissons, mais je suis bien amusé.
Alors que je quitte les lieux, un joli arc-en-ciel vient me saluer.
Rem