Depuis ce début d'année, je n'ai pas souvent pris le temps de rendre  visite à la Saône. Il me semble avoir sorti le kayak qu'une seule fois sur cette rivière. Mais les vacances viennent de débuter et l'envie d'aller faire un petit tour en Saône à Uchizy m'est passée par la tête.

 

Depuis 3 années, c'est un peu une coutume. Lors des vacances d'été, je pêche très fréquemment  la Saône sur le secteur d'Uchizy. Je commence par bien le connaitre.

 

N'étant pas pressé, ce n'est que vers 16 heures que le kayak est mis à l'eau et que ma session débute. Comme depuis le début de ce mois de juillet, la Saône est un peu haute et ses eaux sont légèrement teintées.

Les dérives ne sont pas évidentes car le courant entraine rapidement le kayak mais avec un peu  d'effort j'arrive à me maintenir dans le flot. J'ai maintenant l'habitude de ce genre de condition.

Sur la rive, l'eau vient lécher les feuilles des hélophytes (plante) et les troncs des quelques trop rares arbres enracinées en berges. De nombreux poissons se tiennent dans les parages. Un promeneur m'indique depuis le haut du perré, la présence de chevesnes en bordure. Comme je ne prends strictement rien en pêchant la cassure du chenal au cranck, je me décide à suivre son conseil.

J'arme ma canne d'un petit popper et dès le premier  passage, c'est la touche. Un joli chevesne se débat au bout de ma ligne. Très vigoureux, il m'échappe des mains dans une cabriole et retourne à l'eau sans se laisser prendre en photo.

La pêche se poursuit. Dès lors, je pêche avec des petits leurres souples sur de petites têtes plombés. Dans 3 mètres d'eau, un gratouillis tout juste perceptible m'incite à ferrer. Le poisson est piqué et se débat, mais il n'est pas bien gros.

Avant de retourner dans son élément, ce petit sandre accepte de poser en photo.

 

 Quelques minutes plus tard, sur le même poste, je dépique un autre poisson, à priori légèrement plus gros.

 

 Puis ce sont les perches qui me rendent visite. Je touche les premières sous les piles du pont d'Uchizy

 

En aval des piles de pont, a l'abri des courants les plus forts, quelques chasses en surface trahissent la présence d'autres perches. Je prends deux autres petits poissons.

 

L'heure tourne et pour terminer je décide de pêcher exclusivement en surface au popper. Les chasses de perches sont éparses, mais lorsqu'on jette à proximité, c'est la touche à tout les coups.

Dans la douceur du soir, le vent est tombé. Cette pêche en surface en très plaisante. Dommage que les poissons ne soient pas bien gros.

 

L'après midi se termine avec au compteur une quinzaine de perches, un chevesne et un petit sandre. Les vacances commencent pas trop mal.

 

 

Rem


 

 

 

 

 

 

 

Quelque chose à nous dire!