Peu de temps en ce printemps pour écrire un petit mot sur mes dernières sorties pêches. Je garde le temps qu'il me reste pour retrouver la rivière et profiter du bon air qui règne au bord de l'eau. De la seille, en passant par l'Arroux pour finir sur la Loire, voici les dernières destinations pêche de cette fin mai.
Les captures n'ont pas été légion, mais les moments passés au bord de l'eau ont toujours été aussi agréables et profitables.
"L'histoire" commence un soir de semaine alors qu'il me reste deux petites heures à tuer. Je profite de cette fin de soirée nuageuse et ventée pour me rendre en bord de Seille. C'est sous le pont de Ratenelle que la Seille m'attend.
Rapidement je touche une, puis une deuxième petite perche. Les touches ne sont pas franches et les poissons se décrochent. Une partie de mes poissons nageurs sont équipés d'hameçons simples à ardillons écrasés. J'ai encore quelques réglages à réaliser et un peu d'expérience à prendre pour limiter "les décrochés". C'est finalement un petit black-bass qui n'a pas su résister à un poisson nageur Jade, très fashion, de la marque Smith.
Rapidement remis à l'eau, il retrouve sa maison près du pont.
Puis, la pluie vient me rendre visite et clouer le bec à la plupart des carnassiers présents sous le secteur. Il est temps de rentrer.
La suite de l'histoire se poursuit sur l'Arroux. Je sais qu'en certains secteurs de cette magnifique rivière de deuxième catégorie, il subsiste quelques populations de truite fario. Depuis quelque temps, il me trotte dans la tête, l'idée d'abandonner pour une fois mes rivières Jurassiennes favorites pour aller tenter de débusquer ces poissons.
En ce dimanche après-midi, le temps est lourd et les débits ne sont pas importants. Les choses ne vont pas être simples, mais j'ai du temps devant moi. C'est l'occasion où jamais. Me voilà dans la voiture, parti pour 1h30 min de route.
Au cours de cette après midi, je vais passer de longs moments à marcher à la recherche des postes les plus favorables. L'Arroux est une rivière très diversifiée. En l'espace de quelques centaines de mètres, la rivière se transforme. D'un grand plat lent sableux, colonisé par des colonies de nénuphars, l'Arroux se transforme vite en une succession de radiers et de plats courants à la granulométrie très grossière (gravier et galets). C'est sur ces derniers habitats que j'insiste surtout.
La soirée avance et je passe plus de temps à découvrir les lieux qu'à pêcher. Sur le soir, je finis par ouvrir les compteurs, d'abord sur un petit chevesne, puis sur une petite truite. Ce n'est pas grand chose, même rien du tout, mais je suis tout heureux d'avoir rempli mon objectif.
L'histoire se termine quelque jours plus tard en bord de Loire. Le fleuve passe tout près de chez mes parents. J'adore les paysages, la faune, la flore que le fleuve abrite. A ces côtés, on est comme absorbé et on oubli vite le temps qui passe et les tracas de la vie quotidienne. Pour cette après midi de l'Ascension, c'est aux poissons nageurs que je suis parti, avec mon père, tenter les chevesnes et les perches.
Si les paysages sont somptueux, les poissons ne sont pas très coopératifs. J'ai tout de même l'opportunité de toucher un très gros chevesne sur un plat courant. Alors qu'il est à mes pieds et qu'il me reste plus qu'à l'attraper à la main, ce dernier se décroche. Tant pis pour la photo. Avec les hameçons simples montés sur les poissons nageurs, il est beaucoup plus sécurisé d'utiliser une épuisette.
Rem