Ce jeudi 20 mars est le premier jour du printemps. Pour l'occasion j'ai posé une journée de congé ; histoire de profiter de la belle météo du moment et des corégones. Pus motivé que jamais, j'ai mis mon réveil tôt pour ne pas perdre une minute.
Après un bon petit déjeuner, me voilà parti pour une grosse heure de route. Arrivé sur site, je descends rapidement le kayak du toit en utilisant mon nouveau système : le T Load (Rhino rack).
Il ne me reste plus qu'à en découdre avec le corégone, très souvent appelé le poisson du diable.
Il porte bien son nom ce poisson. Il peut rendre fou.
Après un début de matinée très calme sans la moindre touche, j'observe enfin quelques signes d'activité au sondeur.
Rapidement, je décroche un premier poisson sur une toute petite touche, puis un second. Je manque la troisième touche avant de concrétiser avec un premier petit poisson. Il est presque 11h30 du matin, il était temps.
Le temps est si calme que je ne suis pas encré. Je me laisse dériver doucement et profite du soleil.
Deux autres poissons viennent s'ajouter au compteur.
Vers 12h30, le vent se lève et la partie de pêche se complique. Cette fois l'encre est de première utilité. Je passe une partie de l'après midi à observer au sondeur les corégones qui s'alimentent de nymphe émergentes de chironomes. Parfois ils suivent mes imitations mais ils ne les prennent jamais . Je change les couleurs, les animations, mais rien. Ils finissent par m'agacer les petits.
Je décroche juste un poisson vers les 15 heures ; l'heure de quitter les lieux et d'aller tenter une petite heure la truite avant de rentrer.
Changement de décor, changement de technique, je sors les poissons nageurs et tentent le coup rapidement sur l'Ain. Au premier lancer, une petite truite vient m'attaquer le leurre dans les bottes. Au second, c'est de nouveau la touche avec un poisson légèrement plus gros.
J'essaie encore une demi heure, mais fatigué je décide de rentrer à la maison. Je reviendrai bientôt.
Rem