"Petits poissons de novembre" est le titre tout trouvé pour évoquer les quelques sessions de pêches de ce début de mois. Les rivières étant particulièrement hautes et teintées, je pêche principalement dans la gravière de Fleurville. Un spot réputé pour le sandre qui en plus a le mérite de se trouver à 15 minutes de chez moi.
La pêche en gravière n'a jamais été mon fort. Mais petit à petit j'apprends et comprends comment pêcher ces milieux particuliers. L'approche n'est évidemment pas la même qu'en rivière ou les postes sont plus accentués en raison des différences de courant et des abris souvent beaucoup plus visibles et marqués en berge.
En gravière, lorsqu'on pêche les poissons carnassiers, il est important de repérer les zones de hauts fonds, les cassures, les concentrations de poissons fourrages, et toutes les particularité liées à la topographie du site. Il est évident que le sondeur est un outil précieux dans cet apprentissage, ma foi assez passionnant.
Mais qu'à cela ne tienne, j'espère que les rivières de chez moi ( Seille et Saône) vont vite redescendre afin que je puisse retourner à leur rencontre. En espérant que cela puisse se faire avant la fin de l'année...
En attendant je profite des longs week-ends de ce début novembre pour pêcher le sandre, la perche et le brochet à la gravière de Fleurville.
Voici un bref résumé en image de ces sessions où la bredouille n'a jamais été bien loin et où les prises étaient de toutes petites tailles.
Session du 2 novembre
Les perches ayant été particulièrement actives dans la gravière les jours précédents (voir article perches de la tempête à Fleurville (71), cette sortie a été principalement consacrée à la pêche au leurres souples en linéaire à la recherche des zébrées.
C'est tout d'abord un petit broc qui s'est manifesté.
Puis un minuscule sandre :
Et pour finir une micro perchette
L'après midi, peu fructueuse, n'a malgré tout pas été monotone puisque j'ai pêché en compagnie de mon ami Lionel venu tenté sa chance en Float Tube. L'occasion d'échanger de partager et d'espérer prendre un gros fish...
Un sioux n'abandonnant pas la partie comme cela, je suis retourné sur site le lendemain matin.
Session du 3 novembre
Un dimanche matin qui n'a pas été de tout repos car c'est une micro tempête de pluie et de vent qui m'a tout d'abord accueilli sur site : un vrai régal quand, un 3 novembre à 7h00 du matin, on est sur l'eau en kayak . C'est jamais bien agréable, même pour un Sioux, mais c'est la pêche et ce sont des instants vrais et intenses que je ne regrette pas de vivre
Sous ce déluge, je suis contraint de m'abriter dans un recoins de la gravière pas trop vanté. Je n'ai jamais trop vu des bateaux y pêcher mais tant pis je n'ai pas le choix. Le vent est trop fort, et je ne peux pas naviguer en pleine gravière.
Aussitôt encré, c'est un premier tout petit poisson pris en linéaire avec leurre souple.
Il pleut fort et j'ai bien des difficultés à faire une photo nette.
Dans la foulée, j'enchaine avec une perchette en drop shot avec un vers de terre.
Puis, une à peine plus grosse au plomb palette.
Le déluge cesse enfin, mais les touches aussi.
Il est alors temps de rentrer se mettre au chaud.
Session du 12 novembre
Et oui, j'ai rallongé quelque peu mon week end avec un jour de congé. Une journée que je compte consacrer principalement à la pêche en verticale.
J'arrive tranquillement sur site à 9 heures du matin et très rapidement, j'encaisse une première touche qui se traduit par un ferrage manqué. 3 heures plus tard, c'est une autre touche, mais le poisson se décroche.
L'activité sur la gravière n'est pas intense et il fait froid. Cagoule, bonnet et capuche ne sont pas de trop pour un sioux frileux.
Les autres bateaux insistent comme moi. L'espoir fait vivre comme on dit. Pour passer un peu le temps, je laisse une ligne avec un vers pendre sous le kayak dans 8 mètres d'eau.
Cette technique est payante puisque je sors une brème, ma première de l'année .
Les heures passent, l'après midi avance et les premiers bateaux rentrent à la mise à l'eau.
Il fait encore bien jour et le vent du nord est tombé. La pêche est plus facile pour moi en kayak. Alors j'insiste un peu.
Et baaaamm, j'encaisse enfin une belle châtaigne. Facile à ferrer celle là, aucun doute n'est permis.
Le poisson est bien piqué et se laisse monter au kayak assez facilement, compte tenu de se petite taille.
C'est tout sauf un monstre, ça ne fait peut-être même pas la taille légale de capture mais ça fait toujours plaisir.
Session du 16 novembre
Voilà la derniere session, celle que je viens de terminer avant de me mettre dans la rédaction de cet article. Elle a durée trois petites heures cette après midi.
Arrivé sur site 3 barques pêchent déjà activement sur le plan d'eau. Mais il n'y a aucun pêcheur du bord.
Hummm, ce n'est pas très bon signe. Dans le coin, les poissons sont rarement actifs sans qu'il n y ai une foule de pêcheurs sur les rives et sur l'eau.
Peu importe, on est bien sur l'eau et je prépare le matériel en vitesse pour profiter de l'après midi. Il fait encore froid, et un vent du Nord à Nord Est est de la partie.
J'insiste en verticale aux leurres mais je laisse aussi pendre un petit vif en drop shot sous le kayak (avec une autre canne). Ce n'est pas souvent mais en ce milieu d'automne, je varie un peu les plaisirs en utilisant de nouveau les appâts naturels.
Alors que je viens d'essuyer ma première petite touche en verticale aux leurres souples, mon autre canne munie d'un vif plie légèrement. A la touche, je ferre rapidement pour ne pas que le poisson engame trop.
Voilà le seul poisson du jour, un petit sandre qui regagne très rapidement son milieu de vie.
Et voilà la fin de cette série de petites session en gravière, comme énoncé plus en amont j'espère vivement pouvoir retrouver mes rivières rapidement.
Rem