Dimanche 1 septembre 2013, il est 7 heure quand j'approche les abords du lac Chalain (39). Pour ce dernier jour de ma première session de vacances d'été (Et oui il y en aura une autre à la mi septembre), j'ai prévu une journée complète de kayak et de pêche des corégones. Sur l'eau, les pêcheurs sont déjà nombreux, un signe plutôt encourageant. Voici le dernier épisode halieutique de mes vacances d'été.

 

Aujourd'hui, j'ai beaucoup de temps devant moi et je compte bien en profiter pleinement.

Me voilà donc  parti pour une journée de 11 heures consécutives sur l'eau dans mon embarcation fétiche.

 

 

Comme d'habitude, je ne me mêle pas directement à la foule des pêcheurs de corégones. Je préfère rester en retrait.

 

A peine 10 minutes de pêche et c'est une première touche :

 

Les touches s'enchainent et je rate de nombreux poissons, mais rapidement je réussis à sortir un deuxième petit corégone.

 

Puis un autre. L'affaire semble bien lancée. Je pêche les corégones seulement depuis quelques mois et je n'avais jamais eu autant de touches en si peu de temps.

 

Pour couronner ce début de matinée, je réussis à capturer une perche.

 

Il s'agit du dernier poisson avant une longue traversée du désert, enfin presque :

 

 

Pour passer la longue période d'inactivité des poissons, je me promène un peu en kayak sur le lac.

Puis, vers midi je regagne un secteur habituellement très fréquenté mais pour le coup déserté.

J'ai confiance, en cet endroit qui m'a permis de sortir mes premiers corégones.

 

 

Et peu de temps après, c'est un autre petit poisson qui vient s'ajouter à la liste de mes captures.

 

Un petite demie- heure plus tard, le vent commence à se lever, la pêche devient difficile, mais les échos de poissons sont nombreux. Ces derniers se déplacent en grand banc.

Alors que je remonte doucement mes nymphes dans un banc, le sondeur me renvoie l'écho d'un poisson qui sort du groupe pour suivre une de mes gambes. Puis c'est la touche sèche et violente. Cette fois le poisson semble plus gros. J'essuie de gros rush. C'est impressionnant comme ces poissons ont du peps.

Le voilà maintenant à l'épuisette, il fait 36 cm , le premier maillé du jour.

 

 

Maintenant le vent du nord s'est amplifié. Les échos de poissons sont certes nombreux, mais les conditions de pêche deviennent très difficiles.

Tous les embarcations sont rentrées à la mise à l'eau : le moteur électrique n'étant plus suffisant et les encrages pas assez lourd.

 

Pour ma part, mon encre est suffisante et j'arrive bien avec mon système de pédales (mirage drive) à contrer les effets du vent et à me déplacer. Voilà l'avantage incontestable du hobie kayak.

Certes, on se fait chahuter par les vagues, mais ça passe.

 

 

Il me faut attendre l'accalmie sur le soir pour de nouveau toucher du poisson. Bien content d'avoir attendu ce moment, je profite de deux derniers corégones avant de renter (38 cm et 33 cm).

 

 

Après 11 heures de kayak, je suis quelque peu fourbu et bien fatigué. Je ne suis pas long pour aller me coucher et profiter d'une bonne nuit avant ma reprise.

 

Comme souvenir de cette chouette journée, je garde lors de mes premiers jours de boulots quelques bonnes courbatures.

 

 

Rem


 

 

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