Aux premiers instants du jour, ouvrir les volets et voir le soleil et la brume se lever sur le fleuve : quoi de plus chouette et de plus beau. L'appel de la rivière est parfois plus fort que tout.
Un petit déjeuner vite englouti, une canne, quelques leurres et me voilà parti à toutes jambes pour retrouver les bords de Loire. Le temps m'est compté.
Lors de ce week-end en famille, je n'ai que peu de temps à consacrer à la pêche : juste quelques instants pour le coup du matin et peut-être celui du soir.
En ce matin de septembre, la Loire est belle. Elle s'écoule paisiblement au travers des prairies du bocages Charollais. Ses eaux encore basses laissent apparaitre de grandes grèves de sable, paradis de très nombreuses espèces d'oiseaux.
Malgré quelques chasses en surface, les perches restent timides. Ce sont surtout les chevesnes qui montrent de l'intérêt pour les petites cuillères ondulantes que j'utilise. Les touches et les prises se succèdent à une cadence soutenue. Mais à l'exception de deux jolis poissons, ce sont surtout de petits individus qui se laissent berner.
Puis vint l'heure de quitter les bords du fleuve et de rentrer.
Sur le soir, disposant d'une grosse heure, je retourne voir la Loire.
Les lieux sont toujours aussi paisibles et agréables, mais les poissons se montrent peu coopératifs : une petite perche et deux petits chevesnes et puis c'est tout.
Qu'importe, je me sens bien dans cette douce lumière du soir.
Rem