Ce week-end avait lieu dans mon département de Saône et Loire l'ouverture de la pêche au black-bass ; ce dernier étant "protégé" du début du mois de mai jusqu'au début du mois de juillet pour favoriser sa période de reproduction. Une ouverture qui fut difficile. Vous comprendrez alors pourquoi j'ai mis en photo d'illustration de ce billet une dorsale de perche. En effet, des black-bass je n'en ai pas pris beaucoup ; des perches? guère plus mais je ne m'attendez pas à en trouver sur mon chemin ;)
Depuis quelques jours déjà, il faisait très chaud. Le thermomètre atteignait facilement les 36 à 38°C à l'ombre en plein après midi. Autant dire qu'il ne faisait pas toujours bon être dehors en plein soleil. Les prairies de la Vieille Seille (71) en avaient déjà fait les frais. En effet, en ce début juillet, l'herbe était complètement grillée.
Pour cette ouverture, je disposais de peu de temps : 2 petites heures le samedi matin et le dimanche matin. Autant dire que je ne n'avais pas le temps d'insister sur les postes. Mais ce temps m'était suffisant pour prendre mes marques et lancer cette nouvelle saison black-bass.
Je cherchais avant tout à prospecter mes anciens spots et vérifier la présence des black. Pour tout dire, des black-bass, je n'en ai pas observé un seul.
Moi qui aime bien pêcher ce poisson à vue, j'étais un peu frustré.
Ne déclenchant aucune attaque aux leurres de surfaces et aux leurres souples, j'optais finalement pour une prospection au cranckbait qui me permis de capturer une petite perche dans une trouée de nénuphars.
Loin d'être un poisson trophée, ce poisson a eu le mérite de m'éviter la bredouille!!
Le lendemain matin, j'étais plus confiant. Le temps semblait orageux et j’espérais grandement observer des black en surface. Mauvaise intuition, car une nouvelle fois, je n'ai pas vu l'ombre d'un bass.
Après avoir essayé une partie de mes leurres fétiches, je commençais à désespérer et à me demander si je savais encore pêcher.
Arrivant sur le poste à "perche" de la veille, et ne sachant plus quoi faire, je choisissais de reprendre le même cranckbait. Pourquoi pas? peut-être qu'une perche rodait encore dans les parages. On dit bien que les perche se tiennent toujours au même endroit.
Et bingo! Au premier lancer, je ferrais une perche quasi semblable à celle capturée la veille.
Rien de bien grandiose, mais la bredouille était encore évitée.
En continuant ma prospection et en insistant sur certains postes que j'avais déjà balayé le matin même, je finissais avec un leurre souple imitation écrevisse par ferrer un joli poisson dont je ne verrai jamais la couleur.
Puis quelques instants plus tard je réussissais enfin à déverrouiller le compteur Bass pour l'année 2015.
On commence doucement mais surement (lol)!
Rem