A la dernière minute, j'ai posé mon jeudi pour profiter du beau temps qui règne en cette fin d'hiver et aller à la pêche. Bien que la truite soit ouverte depuis moins d'une semaine, j'ai choisi un autre plan. Je veux pêcher les corégones sur le Lac Chalain.

 

Je ne suis pas encore un grand spécialiste, mais de mon souvenir, de l'an passé, c'est plutôt bon en début de saison. De plus, je me réjouis de ressortir le kayak et de passer une grande journée sous un beau soleil ; le printemps n'est plus très loin maintenant.

J'arrive sur les lieux vers 8h30. Il y a déjà foule. Pas un nuage, pas un pet de vent, la surface du lac est lisse. Question météo tout semble alors idéal.

Rapidement j'enlève les épaisseurs vestimentaires pour profiter de la douceur. Les poissons sont collés au fond. De temps à autre, ils suivent les nymphes dans leur danse si caractéristique. Mais rien à faire, ils ne veulent rien savoir.

Je réussis tout de même à concrétiser la seule touche du matin.

 

Puis vers midi, le vent se lève. D'abord légèrement, puis plus fortement, au point que les conditions deviennent difficiles. Les vagues agitent le kayak. Il n'y a aucun risque de submersion. Je ne crains pas d'être balloté mais je ne peux plus pêcher précisément. La houle m'empêche de contrôler mes animations.

Pourtant les poissons sont là. Je les vois au sondeur, mais il m'est impossible de pêcher proprement. De dépit je finis par rentrer et plier. Je déteste cela.

 

Heureusement j'avais prévu un plan B. Dans la voiture, j'ai tout mon matos pour pêcher les truites aux leurres. Je file donc sur la rivière d'Ain toute proche pour tuer les 2 heures qu'il me reste.

 

J'insiste sur tous les postes. J'aperçois des poissons dont certains de belles tailles, mais rien à faire... C'est la loose et l'affaire se termine en bredouille.

Fatigué et usé, je finis par rentrer à la maison.

Il y a des jours plus durs que d'autres mais qu'importe je reviendrai.

 

 

 

Rem


 

 

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