Ce weekend de Pâques s'est déroulé en famille à proximité immédiate des bords de Loire. Entre repas et autres festivités, j'ai disposé de quelques instants pour aller faire un rapide saut à la pêche. J'aurai pu aller traquer les truites mais il fallait sortir la voiture et faire du kilomètres. Je me suis finalement concentré sur la Loire toute proche et ses barbeaux.
J'ai longuement hésité entre une pêche au toc aux appâts naturels et une pêche anglaise de type quiver tip avec un feeder chargé d'asticots.
Finalement j'ai ressorti ma bonne vieille canne au quiver que je n'utilise quasiment plus.
En début d'article, j’énonçais avoir pu disposé de quelques instants pour pêcher. En fait, j'ai pu faire deux petites sorties de chacune 2 heures.
La première s'est déroulée en fin d'après midi après une belle journée douce et ensoleillée. Il y avait comme un air de printemps qui soufflait sur les bords de Loire. D'ailleurs les oiseaux ne s'y trompaient pas. Les vanneaux virevoltaient au dessus des grèves de sables en chantant à tue tête. Les premières hirondelles tournoyaient dans les airs. Il y avait même quelques cigognes dans les près.
Pour tenter le coup, je me suis installé sur un épis, en tête d'un grand courant profond marqué par de jolis remous. Ici, j'espérais touché un barbeau. Habituellement, ce n'est pas sur ce genre de postes que je pêche ce poisson, mais en ce début de saison, j'ai pensé que les barbeaux se tiendraient bien dans les profonds. Mais je n'ai rien touché.
J'ai tout de même pu observer le marsouinage et les sauts de quelques petits barbeaux plus en aval sur un grand lisse.
C'est donc sur ce grand lisse que je suis retourné tenter l'affaire, en fin de matinée un jour plus tard. Les poissons étaient toujours là. De temps à autre, ils se montraient en surface et venaient me narguer ; mais rien...
Je vais manquer une touche ou deux, qui de toute évidence ne semblaient pas être celle d'un barbeau.
Par contre j'ai eu l'occasion de déranger un habitant des bords de Loire.
Non loin du poste, habité un castor. J'ai même eu la chance de l'observer un instant : chose plutôt rare. C'est seulement le deuxième castor que j'aperçois dans ma vie de pêcheur.
De belles bredouilles, mais de beaux instants passés au bord du fleuve.
Dans ces cas là, comme on dit chez les Sioux : "Dans la vie, il y a ceux qui prennent du poissons et ceux qui font bredouille".
Pour ma part, j'ai fait double bredouilles.
Rem