Ce mois de juillet, humide et peu ensoleillé, ne favorise pas trop la pêche du bass. Mais entre deux averses, pouvoir profiter d'une éclaircie par temps lourd et humide peut être une aubaine pour aller au bass ; surtout si le temps est à l'orage. Après il faut encore assurer...
Et c'est bien là le problème 
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Le bass est un poisson de pêche fantastique. Lorsqu'on le pêche à vue en milieu encombré, il exige de la patience, de la précision, de la dextérité, de l'attention, de la réflexion et des montages parfaitement équilibrés et surs.
Quand on néglige certains de ces aspects, le résultat est sans appel : refus, décroché, casse et frustration...
Voilà un peu le bilan de ma dernière sortie bass. Heureusement que quelques poissons se sont montrés coopératifs et bien aimables.
Quand les poissons sont de sortis comme c'est le cas en cet après midi, je pêche essentiellement les chasses et les poissons en maraude que j'observe principalement sous les branches et dans les racines et bois morts des arbres de bordures.
Et oui, pas folle la bête, elle ne va pas trop se risquer à se balader en pleine surface au milieu du plan d'eau.
Sur les chasses, l'affaire est assez simple, il faut pouvoir repérer où se trouve le bass après sa course folle derrière un petit rotengle ou une ablette. Ne reste plus qu'à lancer son leurre non loin du poisson sans l'effrayer et passer dans son champ de vision. La touche est quasi garantie. Le plus dur est encore de se retrouver au bon endroit au bon moment (lors du déclenchement de la chasse).
Ce bass n'a ainsi pas pu succomber à un gros slug (Senko -Yamamoto). S'agissant quasiment du seul poisson que je n'aurai pas vendanger dans l'après midi, je l'ai pris en photo sous tout ses angles
Pour le reste, les bass vont m'en faire voir de toutes les couleurs, tout l'après midi.
Décrochés, casses et refus sont au programmes. Dommages, il y a des après midi comme cela. Ce n'est pas certain que je retrouverai les mêmes conditions d'activités dans l'été.
Alors que l'orage gronde au loin et que je m'apprête à rentrer, je finis malgré tout par sauver l'honneur en attrapant ces deux derniers petits bass (30 cm et 20 cm environ).
Merci à eux, il m'ont remis un peu de baume au coeur.
Rem