Ce vendredi aprèm (6 décembre), je suis de retour sur la Grosne après un grand moment sans pêche en raison des crues et des obligations familiales. Je me dirige sur un secteur que je n’ai jamais pêché mais que je vois souvent quand je vais en famille faire du vélo sur la voie verte.
C’est le secteur de Cormatin, entre le château et le déversoir après la route.
Pour l’occasion, je m’arme de leurres souples avec des têtes plombées « en texan » : des rock vib (de chez reins) couleur chartreuse en 3 pouces et des skeleton (de chez delalande) blancs et roses 7cm, 5cm.
La zone est jolie sur le début, avec face à moi le château de Cormatin. Le mur de la propriété plonge dans l’eau avec quelques buissons. Seul petit bémol, la profondeur, malgré un niveau d’eau « haut », elle ne doit pas excéder 1metre.
Très peu d’activité, je continu mon petit bonhomme de chemin, mais la rivière devient de moins en moins profonde, et plus en plus courante. L’absence de végétation en rive réduit considérablement la quantité des abris indispensables aux poissons.
Je décide alors de traverser (en waders) et me dirige jusqu’au pont que je pêche assidûment. Mais le courant est trop fort et ma tête texan de 5g n’est pas adaptée (pour éviter de perdre trop de matos je n’utilise que très rarement des têtes plombées classiques en Grosne).
Je traverse alors la route et découvre un déversoir qui sépare la rivière, une partie doit alimenter les douves du château. Je pêche ce petit bras mais le peu de profondeur et la clarté de l’eau me font vite aller voir le déversoir.
Juste avant le déversoir 2 saules morts trônent : petit écosystème à eux tout seul, ils abritent une colonie de champignons ainsi que de nombreux trous qui doivent servir d’abris à quelques chouettes et pics.
Le déversoir est peu profond et à cette époque ou l’eau est froide, la pêche est difficile et peu prolifique.
Ce secteur doit être plus intéressant pour la perche et le chevesne au printemps. De même la végétation aquatique bien présente en été doit pouvoir cacher quelques jolis poissons.
En revanche la partie l’amont, que je n’ai pas pu prospecter (pas envie de tenter la traversée) m’apparait plus propice pour le brochet. Avec la retenue d’eau, il doit y avoir plus de fond. Le courant doit être aussi moins important. De plus la végétation apparait plus abondante sur les berges, j’y retournerai d’ici peu pour tenter un brochet de Noël.
A bientôt au bord de l’eau
Dams