Le Doubs dans sa partie sauvage entre Fretterans (71) et Navilly (71) est sans aucun doute l'une des plus belles rivières du département de Saône-et-Loire. La variété des écosystèmes qu'il abrite en son sein, la force et la puissance qu'il dégage et les poissons qui le colonisent, constituent un ensemble assez unique. Si j'ai déjà eu quelques occasions d'arpenter les berges de cette magnifique rivière, canne à la main , si j'ai déjà fait plusieurs descentes du Doubs en bateau et travaillé sur quelques sujets d'étude dans le cadre professionnel, je n'ai jamais pris le temps de le parcourir en kayak pour y traquer ces espèces de poissons carnassiers.
Le rendez vous était donné à 13h30 avec Simon à la mise à l'eau de Charettes/Varennes (71) pour une après-midi consacrée à la pêche. Simon, stagiaire à la Fédération de pêche de Saône-et-Loire est un jeune pêcheur, habitué aux berges du Doubs sur le secteur de Verdun-sur-le Doubs.
Tout comme moi, il n'a jamais pêché le Doubs depuis une embarcation. Voilà enfin une occasion de satisfaire notre curiosité.
En cette période de sécheresse, le Doubs est très bas, ce qui même en kayak rend parfois l'accès à l'eau compliqué. Pour tout vous dire, la mise à l'eau de Charettes est située dans un bras mort. Le niveau étant très bas, la mise à l’eau a actuellement beaucoup plus l’apparence d’une mise "à la vase". Je n'ai pas de photo à vous montrer, c'est bien dommage mais on a bien galéré pour extirper le kayak de la vase.
De la vase presque jusqu'au genou, nous avons quand même réussi à nous frayer un chemin pour rejoindre l'eau et partir sur les flots. Ayant rejoint le Doubs et ses courants, nous nous sommes arrêté quelques instants pour nous laver et laver le kayak. Une sacrée aventure…
Pour ce qui concerne la pêche, nous avons eu bien du mal à trouver les poissons. Peut-être que j’avais imaginé l’affaire trop simplement. Je me disais entres les chevesnes et les perches qui peuplent le Doubs, on va faire un festival. Mais la pêche n’est jamais acquise. Un peu d’humilité et plus de réflexion de ma part nous aurait certainement permis de mieux nous en sortir.
Simon, armé d’un petit popper va tout de même réussir à prendre une jolie petite perche au milieu des herbiers. Je fais de même quelques instants plus tard avec une cuillère ondulante (ma nouvelle passion pour ceux qui suivent le blog).
Hormis ces deux poissons, quelques rares petits chevesnes et rares perchettes sont venues compléter nos captures.
Malgré tout, ce fût une bien belle après-midi sur une magnifique rivière.
Rem