Comme tous les hivers, j'abuse de la rivière Seille qui coule à deux pas de chez moi. Je vais y pêcher le sandre en kayak. Je pourrai aller dans la Saône toute proche où les poissons semblent beaucoup plus gros, mais je préfère le calme de ma rivière. Je reste, de plus convaincu que les sandres y sont très nombreux.
La sortie de pêche que j'évoque dans cet article date un peu maintenant. C'était un dimanche après-midi. La Seille était basse et les températures plutôt douces. Comme d'habitude, j'ai fait le choix de pêcher les sandres en verticale et en kayak.
Pour me simplifier la pêche, j'ai aussi choisi de pêcher les rassemblements de poissons blancs. Ce n'est pas souvent qu'on fait de gros poissons dans ces rassemblements, mais au moins on a des touches ; parfois même beaucoup de touches.
Arrivé sur le spot, la première touche fut celle d'un gros silure. Une fois de plus, je n'ai pas pu maîtriser le poisson. Après quelques gros rush, ce fut la casse. Avec ce vent du sud assez fort, les silures avaient l'air furieux. Au sondeur, je pouvais observer de très nombreux poissons décollés du fond, dont de très gros sujets.
Pendant que je pêchais des sandres, je me suis amusé à laisser pendre un leurre sans animation dans 3 mètres de profondeurs. De la sorte, j'ai même touché un silure que je n'ai pas pu ferrer.
A mesure que j'effectuais des dérives, je comprenais assez vite que les sandres n'étaient pas très actifs. Les touches étaient très rares et peu franches. Prendre un sandre était compliqué. Par contre les silures tournaient toujours.
A un instant, j'ai entendu un bruit à l'arrière du kayak. En me retournant, j'ai aperçu un silure qui marsouinait en surface. Il est bien resté plus de 2 seconde en pleine surface. J'ai décidé de le tenter aux leurres. Il avait l'air pas trop gros. La partie semblait jouable avec mon petit matériel.
Je lui ai donc lancé un gros shad sur le nez. Il avait déjà replongé mais à la descente du leurre, la touche ne s'est pas fait attendre. Après un bon ferrage en règle, le combat s'est engagé. Après 40 minutes de lutte, le poisson n'avait toujours pas abdiqué. Tant qu'il tournait dans le chenal, je ne risquais pas grand chose. Mais lorsqu'il a décidé de partir en berge et de rejoindre un arbre mort, la partie fut perdue. Prise dans les branches, ma ligne a rapidement cassé.
Après ce long moment d'action, j'ai repris une pêche classique du sandre ; sans grand succès. En persévérant un peu, j'ai tout de même fini par toucher deux poissons d'une trentaine de centimètres.
En attendant la prochaine sortie.
Rem